Papillomavirus humain (HPV)
Article rédigé par le Dr. Cristina Gómez
Le papillomavirus humain (HPV) est l'infection sexuellement transmissible la plus courante. Il touche 80 % de la population sexuellement active. Il est donc important de savoir comment il se transmet, comment il est prévenu et comment il peut être traité.
Elle est asymptomatique dans la plupart de la population et il existe plus de 100 sérotypes connus. Dans la plupart des cas, l'infection se résout spontanément grâce à l'immunité, mais sa persistance peut entraîner des verrues génitales et le cáncer du col de l'utérus (le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme après le cancer du sein).
Comment est-il détecté ?
Le HPV est détecté par culture. Le frottis cervico-vaginal consiste à prélever des cellules du col de l'utérus qui seront ensuite analysées au microscope. L'échantillon est obtenu en consultation par un spécialiste et est simple et indolore.
Il peut être effectué sur tout patient sexuellement actif, mais le dépistage a lieu entre 25 et 65 ans. De nombreux types de VPH affectent la bouche, la gorge ou la zone génitale. Ils sont faciles à contracter.
Vous pouvez contracter le VPH par:
- tout contact peau à peau dans la zone génitale
- relations sexuelles vaginales, anales ou orales
- Partage de jouets sexuels
Comment puis-je savoir si je suis "porteur" ?
Elle est asymptomatique, sa prévention repose donc sur : la détection des lésions précurseurs par cytologie cervicale lors des contrôles gynécologiques de routine et l'administration du vaccin contre le VPH. Idéalement, le vaccin contre le VPH devrait être administré avant le début de l'activité sexuelle, mais il peut être administré à tout âge. Le cancer du col de l'utérus est évitable et la détection précoce est importante pour la guérison.
Le cancer du col de l'utérus peut être prévenu et guéri s'il est détecté à temps ! Rendez-vous régulièrement à votre contrôle gynécologique pour un diagnostic précoce et nous vous informerons des stratégies de prévention. Pour plus d'informations, consultez le site de l'OMS.
Leave a Comment
(0 commentaires)