Aménorrhée, hyperménorrhée, dysménorrhée… Vous souffrez de troubles menstruels ?
En moyenne, les femmes sont menstruées 400 fois dans leur vie. Les règles font partie d’un cycle hormonal naturel mais elles donnent souvent lieu à des problèmes et à des symptômes qui handicapent parfois lourdement les femmes.
On parle en effet de troubles menstruels en cas de règles trop abondantes ou trop faibles, durant trop longtemps, se produisant trop souvent ou de façon irrégulière. Heureusement, des solutions existent pour limiter les symptômes, voire parfois même soigner définitivement les troubles des règles.
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Qu’appelle-t-on trouble menstruel ?
On parle de cycle menstruel pour désigner l’ensemble des phénomènes physiologiques se produisant chez une femme et lui permettant de préparer son corps à une éventuelle grossesse. Ce cycle dépend de l’action d’un équilibre hormonal, tout particulièrement les hormones LH et FSH, qui vont stimuler les ovaires ainsi que la production d’oestrogènes et de progestérone.
Le cycle menstruel se compose de trois phases :
- La phase folliculaire (avant la libération de l’ovule)
- La phase ovulatoire (libération de l’ovule)
- La phase lutéale (après la libération de l’ovule)
Les règles se produisent au début du cycle menstruel mais leur durée, leur intensité et leur rythme varient en fonction des femmes. Certaines ont des saignements menstruels légers et de courte durée, tandis que chez d’autres, les saignements sont abondants et durent plus longtemps. Les menstruations peuvent également évoluer au cours de la vie.
Les troubles menstruels sont des anomalies de fonctionnement du cycle menstruel qui se répercutent principalement sur les menstruations. Ils se présentent sous différentes formes : règles douloureuses, abondantes, irrégulières ou encore absence de règles.
Quels sont les différents troubles menstruels ?
Le syndrome prémenstruel (ou SPM) comprend une série de symptômes physiques et psychiques qui démarrent entre quelques heures et plusieurs jours avant les règles, et qui disparaissent généralement peu après leur arrivée.
Les symptômes les plus courants du SPM sont les suivants :
- Fatigue importante
- Sensibilité, voire douleur au niveau de la poitrine
- Irritabilité
- Insomnie
- Anxiété
- Difficulté de concentration
- Gonflement du bas-ventre
- Maux de tête
- Prise de poids transitoire
Le syndrome prémenstruel concernerait 20 à 40 % des femmes en âge de procréer, avec des manifestations d’intensité variable. Environ 5% souffriraient d’une forme grave de syndrome prémenstruel appelé trouble dysphorique prémenstruel.
Les dysménorrhées correspondent aux douleurs au bas de l’abdomen qui précèdent ou accompagnent les règles. Elles peuvent s'accompagner de céphalées, de nausées, de vomissements, de diarrhée ou encore de fatigue.
Les dysménorrhées peuvent n’avoir aucune cause identifiée ou peuvent être liées à un autre trouble : endométriose, fibrome utérin, tuberculose génitale, kystes et tumeurs dans les ovaires, anomalies congénitales, l'utilisation d'un dispositif intra-utérin au cuivre…
En fonction de la cause des dysménorrhées, celles-ci peuvent être traitées par des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des antispasmodiques, des traitements hormonaux, mais aussi des mesures non médicamenteuses comme placer une bouillotte chaude sur le ventre, l'acupuncture ou encore des exercices de relaxation.
L'aménorrhée se définit par l'absence totale de règles. On parle d’aménorrhée primaire lorsqu’à l’âge de 16 ans, les règles n’ont pas encore été déclenchées. Dans le cas de l’aménorrhée secondaire, les règles surviennent, puis disparaissent.
L’aménorrhée secondaire est beaucoup plus courante que l’aménorrhée primaire.
L’absence de règles peut avoir plusieurs causes :
- Un retard pubertaire
- Une malformation congénitale de l'utérus
- Une maladie génétique (syndrome de Turner et syndrome de Kallmann notamment)
- La prise de contraceptifs œstroprogestatifs
- L'arrêt d'un contraceptif
- Les suites d'une IVG ou d'une intervention chirurgicale sur l'utérus
- Une ménopause précoce
- Un stress
- Un choc psychologique
- Un trouble du comportement alimentaire, en particulier l’anorexie
- La grossesse et l’allaitement
Si l’aménorrhée provient d’un autre trouble, il convient de traiter ce dernier lorsque cela est possible.
Si une jeune fille n’a pas encore eu ses premières règles et que tous les examens sont normaux, elle est examinée tous les 3 à 6 mois, pour surveiller la progression de sa puberté. Il est possible de lui prescrire un progestatif et, parfois, de l’œstrogène pour déclencher l’apparition des premières règles et stimuler le développement des caractères sexuels secondaires, tels que les seins.
- Déréglement hormonal : excès en œstrogène ou une insuffisance en progestérone
- Présence de lésions organiques telles que des fibromes ou des polypes
- Développement des cellules de l’endomètre à l’intérieur du muscle utérin (adénomyose)
- La pose d’un stérilet (ou DIU)
- La prise de contraceptifs hormonaux
- L’expulsion d’un stérilet (DIU) ou une inflammation de l’endomètre
- Un oubli de pilule contraceptive ou la prise d’une contraception d’urgence (pilule du lendemain)
- Un fibrome utérin
- Des lésions du col de l’utérus ou de la région vulvo-vaginale (micro-traumatismes, polypes, etc.)
- Une endométriose (croissance anormale de la muqueuse de l’utérus, proliférant parfois vers d’autres organes)
- Une chute ou un coup dans la zone génitale
- Un cancer du col de l’utérus ou de l’endomètre, voire des ovaires
- Une infection
Comment diagnostiquer les troubles menstruels ?
Les troubles menstruels correspondent avant tout à des symptômes qui s'intègrent dans une pathologie qu’il faut diagnostiquer. Ce diagnostic se base essentiellement sur un interragatoire poussé de la patiente, afin de comprendre les manifestations du trouble, son évolution et les symtpômes associés.
Un examen gynécologique peut également apporter des éléments de réponse.
Les examens d’imagerie comme l’échographie pelvienne, l’IRM pelvienne d’un côté ou l’IRM hypothalamo-hypophysaire de l’autre peuvent aussi apporter des informations importantes.
Dans tous les cas, si vous avez le sentiment que vos règles handicapent votre vie sociale, ou que vos cycles ont changé, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin ou gynécologue.
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